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Bandipur

Jour 34

Après un transfert de 4h en voiture, je passe une journée de tourisme à Bandipur.

Là encore, la vue lointaine, vers la chaine himalayenne, est embrumée.

Et là également, le tourisme rattrape le traditionnel: les maisons de bois et pierre dans le village, l'immeuble imposant en construction, futur motel avec vue panoramique, sur les hauteurs.

Au hasard de mes déambulations, d’abord en ville, puis sur une petite colline, je découvre l’indication « Siddha cave ». Je m’engage, et descends 500 m plus bas sur des escaliers bien tracés.

Arrivée à l’entrée de la cave, je tombe sur un groupe de jeunes gens qui m’explique qu’il faut une lampe puissante pour aller la visiter. Ils me proposent de les accompagner et de bénéficier ainsi de leurs éclairages.

Une fois franchie l’entrée, je découvre une cave qui s’enfonce en profondeur dans la roche. Certains accès nécessitent de franchir des murs de roches humides, sur lesquelles sont fixées des cordes à nœuds pour aider à les franchir.

Elle est décorée de stalactites et stalagmites calcifiées et de diverses roches aux couleurs nacrées et mordorées.

 

La grotte révèle des pièces plus fantastiques les unes des autres dans lesquelles nos lumières nous révèlent des nombreuses nichées de chauves-souris.

Tout au long de notre progression dans la cave, nous entendons psalmodier.

En effet, dans la troisième « pièce » après l’entrée vit le Siddha (ou Sâdhu, ou Yogi), dans le noir, depuis plus de 25 ans. Il vit de la générosité des visiteurs et les habitants du village lui apportent légumes et boissons qu’ils déposent à l’entrée de la grotte.

Toute émerveillée de la visite, je remonte hardiment mes 500 m de marches et rejoins la ville que je visite encore un peu.

 

En fin de journée, je monte sur une des autres collines de Bandipur, lieu de promenade autour de vieux temples, et dont le point de vue est là également noyé dans la brume polluée.

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